La place de l’avocat dans la société.

Il n’y a pas de société organisée dans un Etat sans qu’elle soit fondée sur le respect du droit et de la justice.

L’exercice de la justice et la solution des conflits doivent faire l’objet d’une recherche constante de progrès.

C’est là qu’intervient l’avocat : il défend les droits et les libertés de chacun et de la sorte, il est le garant d’une bonne administration de la justice.

Le rôle de l’avocat est encore plus vaste puisqu’il peut être amené à rédiger des actes privés et donner des conseils qui éviteront le conflit. L’avocat peut aussi accompagner le règlement d’un différend d’une manière autre que judiciaire, par la conciliation, l’arbitrage ou la médiation, laquelle est renforcée désormais par des lois spécifiques.


L’action de l’avocat est possible parce que la loi (en l’espèce, le code judiciaire) le place dans l’organisation judiciaire.

Les missions de l’avocat sont donc d’intérêt général, ce qui n’est possible que parce que l’avocat est astreint à des obligations déontologiques dont le respect doit être contrôlé par une discipline elle aussi organisée par la loi.

Tout d’abord, l’avocat doit agir dans une indépendance totale, que ce soit à l’égard des autorités, des pouvoirs économiques et même à l’égard de son client. La seule limite est celle de la juste cause qui est la seule que l’avocat, en son âme et conscience, consulte et défend : il en a fait le serment avant d’être accepté dans l’ordre des avocats du barreau où il s’est inscrit.

Ensuite, l’avocat se comporte dans l’exercice de sa fonction avec délicatesse, probité, dignité, loyauté et diligence.


Troisièmement, il est soumis au secret professionnel le plus strict : rien de ce qui lui a été confié oralement, par écrit ou autrement ne sera répété ou dévoilé qui ne soit indispensable à la cause qu’il défend.


Enfin, l’avocat fixe ses honoraires avec modération. Il est dès lors requis que cette question soit abordée dès le début de la relation entre l’avocat et son client. L’avocat a l’obligation d’éclairer son client sur les conditions dans lesquelles celui-ci peut bénéficier de l’aide juridique, de l’assistance judiciaire ou de la garantie d’une police d’assurance.


Le bâtonnier de l’ordre est l’autorité compétente à qui chacun peut s’adresser s’il estime qu’un avocat s’est écarté du respect de ses obligations.


Par ailleurs, l’avocat est responsable de la bonne exécution des tâches qui lui sont confiées.


Puissent ces quelques mots vous renforcer dans la confiance qui doit,
sans le moindre doute, vous unir à votre avocat.